Finaxiome SAS est une entreprise créée en 2003 par Mr Vincent DOLIGER (actionnaire majoritaire), associé à Mrs CLAY et FOULNY. 2003 voit la modification de statut en SAS d’entreprises déjà existantes et exerçant bien avant.
Son activité consiste en la construction, la maitrise d’œuvre et la promotion immobilière.
Pour assurer leurs ventes, ils s’appuient sur la société « Finance+ » qui depuis 1998 écrème cette activité. Mr Cyril REGHEM, commercial au départ, créera l’agence d’Amiens en 1998 et deviendra le « directeur des ventes » dès 2002. Fort de cette expérience, il sera à l’origine de la société « Fiventis », créée en lien avec son propre frère Mr Bertrand REGHEM (PDG) en 2002 et dont Mr Vincent DOLIGER est actionnaire.
C’est à cet effet que Finaxiome exercera son activité et lancera un grand nombre de « résidences », avec l’objectif de verrouiller le processus tout en tirant un profit maximum à chaque stade des opérations et en contrôlant « les intervenants » :
- le développement au travers de Finaxiome SAS ;
- la maitrise d’œuvre au travers de Finaxiome Production ;
- la gestion de biens au travers de Pierre et locatif ;
- le courtage et assurance au travers de Finaxur ;
- la commercialisation au travers de Finance+ et Fiventis.
L’organisation de Finaxiome permet et démontre le contrôle du « package » :
- le développement les études de projet ;
- la maîtrise d’œuvre assure la construction du bien ;
- la gestion de biens assure la recherche du locataire, le bail et autres ;
- le courtage assure la carence locative, la dégradation, le non paiement du loyer, les frais de procédure ;
- la commercialisation assure la vente des lots composant les résidences.
Manque à ces intervenants et ce package, la banque et le prêt.
Chaque banque intervenante auprès de Finaxiome, dans ce process, va émettre et confier « une délégation de pouvoirs », mais non à Finaxiome, au notaire. Ainsi les clercs de notaire seront détenteurs de « pouvoirs bancaires » au sein de l’étude de Me LEFEVRE.
Il est dit que cela sert à représenter la banque à la signature de l’acte notarié et il est vrai que chaque acte est signé par ce clerc en charge. Travailler intelligemment pour éviter des allers/retours, soit pourquoi pas !
Mais qu’est-ce qui empêche de penser qu’une autre liaison existe bien avant à la création du prêt et suivant le crible de l’audit patrimonial ? Rien !
Car c’est bien le commercial qui vient expliquer le prêt au prospect. C’est ce même commercial qui déconseille (voire interdit) au prospect la consultation de sa banque ou d’une autre banque sous couvert du package.
En novembre 2019 au tribunal judiciaire de Paris, dans le cadre du procès BNP Personnal Finance (prêt toxique en CHF), ce fait a été démontré et prouvé à partir d’un document commun Fiventis/BNP PF.
La loi exige que tout prêt soit expliqué, débattu et signé par un professionnel de la banque. Non par un vendeur qui ne dispose d’aucune compétence en la matière.
Bien, nous avons compris que le commercial vend un package complet. Dès le départ son discours est axé sur l’impôt et le moyen d’en payer moins. Comme cela n’est pas possible, son discours évolue vers « utiliser tout ou partie de l’impôt pour investir en vue de réaliser un projet », car de toute façon ce qui est versé à l’état est perdu quoi que l’on fasse (qui n’y prêterait une oreille attentive ?).
Cela s’appelle la défiscalisation. Et représente pour chacun un intérêt. L’état en est conscient puisqu’il en détermine lui-même le rôle, l’utilité et les champs d’applications, par une loi.